Se bouger et bien manger sont les maîtres-mots de tout un chacun qui aspire à une certaine longévité en conservant sa forme et ses esprits ! Le grand air et notre assiette sont souvent au centre de nos préoccupations, d’autant qu’ils nous aident à supporter le stress quotidien.
Ah ! Que c’est agréable de passer un moment entre amis autour de plats mitonnés avec amour et science. Après l’effort, le réconfort.
Et pourtant, avec toute la bonne volonté du monde, sans crier gare, une lassitude s’installe chez certains, gêne passagère au début, puis état invalidant quelques années plus tard. Le sujet se soumet de guerre lasse au regard incisif du Dr Knock.
Et si, après moultes péripéties investigatrices et analytiques le mal ne s’était pas caché depuis tant d’années dans notre assiette ?
Mon Dieu, ces moments incontournables que nous avons passés en tête-à-tête avec notre assiette seraient la cause de notre déchéance ?
Rassurez-vous, non ! Mais pour quelques-uns d’entre nous : oui ! Qu’en dire si ce n’est vanitas vanitatum.
Connaissons-nous les ennemis ? Certes ! Inoffensifs d’abord, ils s’avèrent au fil des annnées, de pizza en spaghetti, de succulents plateaux de fromages en tartes et autres gâteries, miniardises, de redoutables adversaires de notre système immunitaire. Ils se nomment gluten et caséine. Et quand les produits de dégradation de ces molécules font paisiblement dormir bébé après un bon biberon, chez l’adulte elles peuvent être responsables de pathologies telles l’autisme, la schizophrénie,… Les lésions que l’on rencontre dans le contexte des maladies coeliaques font que ces molécules : caso-morphine, delta-morphine passent directement dans la circulation sanguine pour aller se lier avec effet immédiat sur les récepteurs des cellules du cerveau. Et quand c’est chronique, alors …
Une recherche des anticorps anti-gliadine IgA, anti-transglutaminase IgA donnera un aperçu de l’état des intestins. L’endoscopie en fournira l’image.
Plus précis : une peptideurie par HPLC sur simple échantillon urinaire révèlera la présence et permettra de quantifier le cas échéant les coupables.
Comme ni la nouille, ni le münster ne peuvent être à eux seuls responsables de tels désastres de la santé, rendons-nous à l’évidence : nous sommes parties de notre environnement. Métaux lourds, biocides, peintures, gaz toxiques et autres partagent cet environnement avec nous. Le grand air, voyez-vous ! Encore une fois, nous résistons de manière inégale à ces attaques répétées.
La cytométrie de flux permet ici de mesurer nos sensibilités.
Le grand air et notre assiette, … cela laisse songeur me direz-vous, mais … le Dr Knock a encore beaucoup de pain sur la planche …
Dr Sc Michels Jean-marc
jean-marc.michels@Zitha.lu