Une étude récente a ciblé 313 adultes ayant des douleurs de dos de façon chroniques actuelles ou de façon récidivantes et ceci durant les 10 dernières années. Ces personnes ont été réparties aléatoirement en deux groupes, le premier participait à des cours de yoga (1 séance par semaine sur une durée de 12 semaines) et le groupe contrôle recevait une brochure sur les lumbagos et sciatiques.
Aux cours de yoga, des techniques de respiration, de relaxation mais aussi de renforcement musculaire ainsi que d’assouplissement ont été transmises.
Pour cette étude, les participants devaient évaluer par questionnaire, avant et après les 12 séances de yoga, leurs problèmes par rapport aux tâches quotidiennes ( score de gène), leur degré de douleur et indiquer leur état de santé en général.
Au départ un « score » de gène en moyenne de 8 pour les 2 groupes sur une échelle de 0-24 a été relevé. Après 12 semaines le score des participants ayant suivi les cours de yoga était tombé à 5,5 alors que le groupe contrôle restait à 8.
Le score de la douleur (entre 0 et 100) n’a pas changé significativement entre les 2 groupes.
Il n’y a pas eu d’effets secondaires dans le groupe yoga.
Des études au plus long cours seront probablement nécessaires pour avoir plus d’effet sur la douleur chez ces patients gênés depuis 10 ans ! Le coût par séance de yoga de 20€ était jugé moins cher que les autres alternatives thérapeutiques.
Source : Ann Intern Med 2011.
Dans une deuxième étude, 228 adultes ont été réparties en 3 groupes (cours de yoga, cours de stretching, groupe contrôle auquel les auteurs ont distribué un livre avec des exercices à réaliser à domicile).
Le questionnaire « d’invalidité » allait de 0 à 23 et la moyenne dans les 3 groupes initialement était entre 9 et 10.
Les 3 groupes ont amélioré leur score après 12 semaines à des valeurs entre 4 et 5 pour le yoga ou les étirements, respectivement à 7 pour le groupe contrôle.
Soixante % des personnes du groupe yoga ont signalé avoir ressenti une amélioration de la douleur, par rapport à 46% des personnes suivant les cours de stretching et seulement 16% des personnes du groupe contrôle.
Source : Arch Intern Med 2011.
En conclusion : une activité physique simple, sans effets secondaires, apprise régulièrement par un coach formé peut améliorer la mobilité, la capacité à réaliser ses tâches quotidiennes voire réduire la douleur d’un handicap fréquent dans notre population et à moindre frais que les thérapies alternatives.