Les acides gras trans [artificiels] seraient plus toxiques que les graisses saturées d’originale animale et ont un rôle établi dans les maladies cardiaques, moins certain dans les cancers. Les éléments de présomption sont assez forts pour les tumeurs du sein et du côlon, mais il n’y a pas encore de preuve formelle.
Ces AGT sont aussi incriminés – là encore sans certitude – dans de nombreuses autres pathologies : obésité, diabète, anomalies neurologiques…
Malgré l’absence de preuves formelles, de plus en plus de pays prennent des mesures contre les acides gras trans industriels. Les huiles végétales hydrogénées constituent le plus gros bataillon des acides gras trans (AGT) industriels. Peu coûteuses, elles sont utilisées dans l’industrie alimentaire pour améliorer la texture et prolonger la durée de conservation de très nombreux produits.
Depuis le début des années 1990 toute une série d’études ont montré que les AGT sont très mauvais pour les artères. Ils sont pourtant encore largement utilisés dans de nombreuses régions du monde.
En France, la majorité des grandes firmes les remplacent peu à peu par d’autres procédés ou d’autres ingrédients.
En l’absence de toute réglementation (ni étiquetage, ni limitation), la situation reste très floue.
On manque de données sur les produits vendus dans les hard-discount. On ne sait pas non plus ce que le boulanger du coin met dans sa pâte. La France table donc aujourd’hui sur le bon vouloir des industriels et la vigilance des consommateurs.