Après les graisses saturées animales, les graisses trans, c’est le tour à l’huile de palme d’être la cible de l’opprobre.
L’huile de palme entre dans la composition de nombreux aliments industriels, biscuits et viennoiseries principalement. Cette huile tout comme les graisses trans a l’intérêt de prolonger la durée de conservation des aliments et d’améliorer leur texture. Elle est très peu chère et les industriels l’utilisent à la place des huiles hydrogénées également contestées.
Malgré qu’elle soit naturelle et végétale, l’huile de palme n’est pas une bonne alternative aux huiles hydrogénées ?
L’huile de palme n’apporte, selon les chercheurs aucun bénéfice nutritionnel. En revanche, elle contient des graisses saturées et notamment de grosses quantités d’acide palmitique (près de 60%).
L’acide palmitique, avec l’acide laurique et myristique, fait partie des trois mauvaises graisses saturées reconnues comme dangereuses pour la santé.
Cette graisse favorise les dépôts graisseux à l’intérieur des vaisseaux sanguins et accélère la dégénérescence de leur paroi interne. Avec l’huile de palme, on sait qu’on s’expose à un risque cardiovasculaire. Mais on n’a pas aujourd’hui pas souvent de détails sur la composition des produits alimentaires qui contiennent de l’huile de palme. On ne connaît pas les teneurs. Or, tant qu’on ne les connaît pas, il est impossible de dire s’il y en a trop ou pas.
Globalement on peut dire que les informations aux consommateurs sont rendues encore difficiles par les lobbies du soja et du palmier à huile car ils sont en concurrence, et ils ne se privent pas d’alimenter les interrogations sur l’impact sanitaire de leur principal produit concurrent.