La pré-hypertension artérielle est définie par des valeurs de repos systolique (la valeur maximale) entre 12 et 13,9 et/ou de valeurs diastoliques (la valeur minimale) entre 8 et 8,9 cm Hg chez une personne non traitée pour une HTA.
Selon les statistiques de l’article sous-cité, cet état toucherait 1/3 de la population des Etats-Unies et il n’y a pas de conduite à tenir consensuelle. Généralement des modifications de style de vie sont préconisées en première approche.
Les auteurs de l’étude ont examinés 4478 hommes lors d’un test d’ECG d’effort au Veterans Affairs Medical Center in Washington, DC pour éliminer toute maladie coronarienne préexistante et de déterminer la valeur prognostique de la capacité maximale d’exercice physique (mesuré en MET = peak metabolic équivalents)
Pour cela les hommes furent classés selon leur degré de fitness en 4 groupes : très peu de fitness (<6 MET), peu, moyennement en forme (8,1-10 MET) et top-fitness (>10 MET). Ces hommes furent ensuite suivies pendant 9 ans, durée pendand laquelle il se sont produit 916 décès.
Après ajustements statistiques pour les facteurs d’âge, de BMI (Body Mass Index), de race, de présence de diabète, de tension artérielle systolique de repos et d’utilisation d’apirine, on peut déterminer que chaque augmentation de degré de fitness d’une unité MET réduit la mortalité toutes causes confondues de 15%.
Dans les 2 groupes de finess supérieur la durée survie fut prolongée d’un an par rapport à ceux dans les 2 groupes les moins en bonne condition physique.
Les auteurs concluent que les professionnels de santé devraient plus prendre en compte le degré d’aptitude physique de leurs patients et inciter par des moyens cognitivo-comportementals les personnes se trouvant à un bas niveau de fitness à augmenter leurs capacités d’exercice physique.
Source : Am J Hypertens 2009;22:735-741.