Les explications sur le phénomène de jambes lourdes, d’insuffisance veineuse des membres inférieures et varices dans un article du Blog de hier !!
1- Lutter contre la vasodilatation due à la chaleur
L’exposition prolongée des jambes immobiles au soleil est déconseillée.
Les bains chauds, les saunas et les hammams seront également proscrits, alors que les douches écossaises seront bénéfiques.
L’épilation à la cire chaude peut être remplacée par l’épilation à la cire froide ou tiède.
Les vêtements trop chauds aux membres inférieurs (tels que bottes fourrées), le chauffage par le sol, les couvertures chauffantes, le chauffage directionnel inférieur en voiture et le chauffage sous les banquettes de trains aggravent les troubles fonctionnels et peuvent les rendre permanents alors qu’ils sont habituellement absents en saison froide.
2- Faire la guerre à la sédentarité
La sédentarité est un fléau de notre société grande pourvoyeuse d’obèses, mais aussi favorisant la stase veineuse.
Comment lutter contre l’immobilisation prolongée ou le piétinement ?
Deux armes sont à notre disposition : la contention élastique et le sport.
La contention élastique :
Le port de bandes élastiques est conseillé en cas d’ulcères ou de troubles trophiques. Les bas élastiques ou mieux les collants facilitent le retour veineux et seront profitables aux personnes dont la profession les oblige à rester debout (vendeuses, coiffeuses, etc…), et surtout en cas d’œdème, de varices, voire de simple lourdeur des jambes.
Le sport :
Sont indiqués les sports qui favorisent le massage du mollet et de la semelle plantaire :
– la marche, moins brutal que le jogging, ou le « cross-trainer »
– la natation,
– la bicyclette en terrain plat et sans à-coups,
– la gymnastique en insistant sur les mouvements au sol, renversés en élévation.
D’autres sports sont déconseillés : tennis, volley-ball, basket, escrime, ski et patins à glace, équitation… Il faudra, si l’on tient malgré tout à son sport favori, compenser son effet nocif, par la pratique d’un sport bénéfique (par exemple, marcher 1/4 d’heure après une partie de tennis).
3- Enlever les obstacles à la circulation veineuse et lymphatique, favoriser la circulation.
Attention aux chaussures trop serrées, aux bottes, à enlever dès l’arrivée, aux chaussures de skis à dégrafer dès que possible.
Corriger toute modification de la voûte plantaire par des semelles appropriées.
Ne pas croiser les jambes ni s’asseoir sur des chaises aux arêtes trop dures.
Surélever les pieds du lit.
Ne pas porter de sous-vêtements trop serrés, comprimant les veines dans les plis de l’aine.
Perdre les kilos excédentaires car la graisse réduit le massage provoqué par la contraction musculaire du mollet.
Les massages en remontant le sens du courant veineux, des chevilles à la racine des cuisses, après une journée de travail, donnent d’excellents résultats.
En été les bains froids ou tièdes (35° maximum) jambes allongées sont très indiqués.
Attention au voyage en avion (durée +++).
4- S’occuper de tout facteur aggravant associé
Les affections rhumatismales, par l’impotence et donc la sédentarité, aggravent les troubles circulatoires veineux.
Les troubles hormonaux comme la grossesse (pouvant déclencher l’apparition de varices), la pilule contraceptive, et la ménopause peuvent décompenser un équilibre circulatoire précaire.
L’obésité, le diabète, l’hyperlipidémie sont à traiter impérativement.
Il ne faudra pas négliger le traitement d’une hypertension artérielle.
La constipation chronique est également un facteur aggravant à cause de la compression abdominale qu’elle provoque.
5- La contention externe
La contention est la base du traitement de toute insuffisance veineuse chronique.
Elle doit être adaptée à l’état pathologique et à son évolution dans le temps, à la morphologie du sujet et doit être régulièrement renouvelée afin d’assurer le maintien de ses qualités physiques. Chez le sujet âgé ou handicapé, la pose du bas ou de la bande peut faire appel à une tierce personne et entre dans le cadre d’un geste paramédical.
6- La kinésithérapie
La kinésithérapie est indispensable dès qu’une limitation de la mobilité de l ’articulation tibiotarsienne apparaît, celle-ci ayant pour conséquence l’altération de la pompe musculaire du mollet. Dans le même esprit, les troubles de la statique plantaire doivent être corrigés.
Veine : Conduit membraneux ramenant le sang depuis les capillaires jusqu’aux oreillettes. Leur nombre est plus élevé que celui des artères, leur calibre plus grand et donc le système veineux a une plus grande capacité que le système artériel. On distingue 3 types de veines : les veines de petit calibre ou veinules qui font suite aux capillaires (inf. à 2 mm), les veines de moyen calibre (entre 2 et 9 mm de diamètre), les veines de gros calibre (sup. à 9 mm).
Artère : Vaisseau qui conduit le sang des ventricules du cœur vers toutes les parties de l’organisme. On distingue trois types d’artères : les artères de gros calibre où prédominent les fibres élastiques, les artères de moyen calibre où prédominent les fibres musculaires et les artères de fin calibre ou artérioles qui précèdent les capillaires.
Capillaires : Chacun des très fins vaisseaux reliant les dernières ramifications artériolaires aux premières ramifications veineuses et au niveau desquels se produisent les échanges respiratoires et nutritifs entre le sang circulant et les tissus irrigués.
Varice : Dilatation permanente d’une veine accompagnée d’une altération pathologique de sa paroi.
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